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Un autre point de vue sur l'actualité politique et sociale.
3 octobre 2012

La nature Humaine, l'Amour et l'ordre...

 

S'il est aujourd'hui certain que parler de nature humaine est une ineptie puisque l'Homme est un animal purement social, il ets en revanche intéressant de se pencher sur la question de l'amour, de l'Homme pour l'Homme, au sein d'une société.

 

L'Amour est une réaction purement chimique, nul ne peut décider de tomber amoureux ou pas, et surtout, nul ne peut décider de qui tomber amoureux. L'Amour n'à donc à priori aucune raison sociale. Ce sont uniquement nos sens qui décident de nous rendre ou non amoureux. Et pourtant, dès que l'on à fini d'évoquer comment on tombe amoureux, si l'on veut poursuivre plus avant l'enquète sur l'amour, on retrouve immédiatement une composante sociale.

En effet, pour que nos sens puissent percevoir l'autre, il faut que cet autre soit donné à percevoir. Nous ne pouvons pas tomber amoureux de quelqu'un dont nous n'avons jamais rien vu, rien senti, rien entendu, rien touché ou rien gouté. Or pour qu'un ou plusieurs de ces éléments nous parviennent, il faut que de près ou de loin nous "connaissions" l'individu dont nous allons tomber amoureux. Il y à donc un lien social qui est pré-existant à l'amour, c'est la relation interindividuelle. En effet, le fait de se croiser dans la rue, de travailler ensemble, d'avoir étudier ensemble... bref, le fait de partager un endroit commun à un moment unique constitue un phénomène social, fortuit ou non, le phénomène est là. La société est donc un environnement indispensable à l'amour. L'amour, bien que sensible n'est donc finalement pas possible hors de la société, elle ne relève donc pas de la nature humaine inrinsèquement.

 

La société permet donc l'amour, mais que deviens l'amour dans la société?

L'Amour génère une relation sociale spéciale entre deux ou plusieurs individus et cette relation est normalisée par la société dans laquelle se développe cet amour. Selon les sociétés, cet amour est conventionné de différentes manières, en une relation spéciale (monogamie, monoandrie) ou non (polygamie, polyandrie). Dans les sociétés primitives, on ne retrouve pas de trace de cette relation sociale, il est donc envisageable que l'Amour (attirance physique entre 2 êtres) n'ai tout simplement pas donné lieu à ce type de relation sociale, et que les Hommes n'aient formé de couples qu'en vue de la reproduction, qui ont été dissouts immédiatement. Dans la société Grecque par exemple, on retrouve des relations de "couples" qui donnèrent lieu à des relations sociales différentes, l'épouse ayant une relation durable avec son conjoint mais respectivement moins de visibilité sociale que l'amant (masculin) de l'époux.

La forme la plus aboutie de normalisation de l'amour est la normalisation législative, et oui, nous y sommes, le mariage ou le Pacte Civil de Solidarité. Et aujourd'hui en France nous disposons d'un exemple non négligeable pour évoquer la place de l'amour dans la société et le déterminisme social qui pèse sur la relation sociale amoureuse, puisque nous nous interrogeons sur le mariage homosexuel. Il n'y à a-priori aucune raison pour que des relations amoureuses différentes, dans des contextes sociaux différents soient soumis aux mêmes conventions sociales et le mariage homosexuel n'est donc pas un allant de soi. Mais le souci d'encadrement de la socitété et le besoin de reconnaissance sociale des citoyens poussent à une nouvelle forme de reconnaissance de ce type de relations.

Selon le type de société dans lequel on vit, l'amour devient donc ceci ou cela, et c'est bien la société qui détermine que ce sera ceci ou cela.

Mais alors, la société est elle toute puissante, et l'Amour n'est il qu'un mythe cachant une relation sociale parfaitement normale?

Que les romantiques se rassurent, ce n'est pas l'objet du propos. En effet, si les citoyens ont un tel besoin d'une reconnaissance sociale et d'une place sociale pour leur relation amoureuse c'est parce qu'ils sont particulièrement attachés à son caractère spécial. La relation amoureuse, qui est spécifique du point de vue des sens de par son intensité, doit, dans la société, conserver sa spécificité, et c'est en ce sens qu'il est nécessaire qu'elle soit normée. Autrement dit, le besoin d'inscrire cette relation dans la société s'inscrit donc bien dans un besoin de reconnaissance sociale de la spécifité de cette relation, "je veux que la société sache que cette relation, bien que sociale, est spéciale".

L'amour est de pus générateur d'un ordre social, d'une hierarchisation de nos relations, et c'est en cela aussi que cette relation sociale est spéciale. 

Au premier rang j'aime, ensuite j'apprécie, après je connais... mais si je dois choisir entre un pote ou mon amoureu(x) (se), ce sera avant tout mon amoureu(x) (se). Le problème se pose si les amoureu(x) (ses) sont multiples. La société moderne occidentale, largement influencée par la religion catholique, n'admet pas ce genre de relations, elle ne les normalise pas. Du coup, la survenue de ce genre de relation parait immédiatement contre nature ou anormale. Pourtant, le processus chimique qui se produit une fois à vocation à se produire plusieurs fois. Si l'on peut consécutivemnt tomber amoureux de plusieurs personnes, rien n'empèche, d'un point de vue sensible, de tomber amoureux de ces personnes en même temps (pour preuve la société Grecque). D'un point de vue Social bien sur, il en va autrement, et c'est précisément lorsque l'on rencontre ce genre de situation "anormale" (qui ne rentre pas dans les règles sociales) que l'on peut enviszger si la relation amoureuse est une relation sociale ou une relation socialisée. Nous avons vu en effet que la société est présente à chaque étape de la relation amoureuse, sans jamais s'interroger sur le prédominance de l'aspect social sur l'aspect sensible ou inversement. Nous ne nous sommes pas posé la question parce que ces deux relations étaient complémentaires. Mais si nous nous penchons a présent sur le cas ou les deux se confrontent, nous entrons dans le champ du libre arbitre.

C'est donc au final à chacun de décider si sa relation amoureuse prévaut sur sa relation sociale interindividuelle. Question rhétorique et sans effet au sein d'un couple amoureux(relation amoureuse normalisée par la société) mais on ne peut plus importante dans le cas d'une relation anormale ou à la fin d'une relation amoureuse. Et plus important encore, c'est une question que chacun devrait se poser au moment de se déclarer "officiellement en couple" en s'interrogeant sur la portée de cette normalisation, puisque cette déclaration, qui officialise un effet des sens, prive par la même ceux ci de toute possibilité de récidive. Autrement dit, ce sont les sens qui conduisent à aimer une personne, et immédiatement, nous nous déclarons en couple et interdisons socialement à nos sens tout nouvel avis, à ce point même que parfois lorsque l'amour s'en est allé, la notion de couple maintient ensemble deux individus qui ne sont plus alors liés que par une convetion sociale: Le couple. On va donc jusqu'à substituer la relation sociale, issue de l'Amour, à l'Amour lui même.

 

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Commentaires
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  • Bonjour à tous, Passionné par le politique plus que par la politique, je vous propose mes commentaires engagés sur l'actualité politique. Qui n'à jamais levé les yeux au ciel en entendant promettre, qui ne s'est jamais dit "menteur" devant un JT...
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